Né à Oran, la plus belle ville d’Afrique Française du Nord (bien sûr), en 1937, l’auteur a entrepris d’écrire une grande Histoire de cette ville. A l’origine, il y avait un souvenir qui l’avait marqué particulièrement : La Grande Fête de l’Eau. Il a cherché à en retrouver la date précise, puis comment cette eau douce mythique était arrivée. Il a fallu ensuite pour être complet aller à la source du problème, ce qui a constitué cette « Saga de l’eau à Oran »
Enfin, raconter Oran et son histoire est une idée venue presque automatiquement.
La documentation recueillie au bout de quatre années de recherches était si importante qu’il lui a fallu découper cette Histoire en plusieurs parties.
La seconde partie « Oran au temps de l’Abbé Lambert » décrit une municipalité avec un maire hors du commun, qui a marqué un véritable tournant dans l’histoire de la ville. (1933-1941)
La troisième partie « Oran de tous les jours » complétait cette histoire, avant et après les dates ci-dessus, de manière à peu près chronologique.
Et enfin, la dernière partie « Récits autour d’Oran » est constituée de dossiers thématiques, et d’histoires particulières qui n’avaient pas leur place dans un récit chronologique :
Ces ouvrages sont disponibles aux éditions « Mémoire de Notre Temps »
La Saga de l’eau a Oran
L’eau saumâtre, les porteurs d’eau douce qui la vendaient dans des gobelets en cuivre étincelant, ont occupé les quinze premières années de sa vie. Et le souvenir le plus vivace, resté ancré dans sa mémoire a été la « Fête de l’Eau », un fête aux limites du fantastique. Les escaliers de la Place d’Armes transformés en bassins qui ruisselaient, feux d’artifice, jets d’eau, défilés, ballets, musiques…, et une gigantesque anisette offerte à tous les Oranais qui avaient, pour la première fois de leur histoire, de l’eau douce qui coulait de leurs robinets…
On dit que le miracle a fait que personne ne s’est enivré…
L’auteur n’a eu de cesse de faire des recherches pour savoir comment cette eau, attendue depuis des temps immémoriaux, est arrivée à Oran. Cette eau qui a fait et défait des municipalités.
Il en a fait un récit documenté, illustré de schémas, et émaillé d’anecdotes et d’histoires prises sur le vif, avec ce caractère qui a fait de l’habitant d’Oran, un personnage particulier : un « Oranais ».
Oran, au temps de l’abbe Lambert
Après » La Saga de l’eau à ORAN « , voici une autre tranche de l’Histoire de la Ville qui concerne les années de 1933 à 1941, une période particulièrement importante.
C’est pendant les deux mandats municipaux de l’Abbé Lambert qu’ont été conçus les projets et commencés les travaux qui allaient permettre à ORAN de devenir véritablement une grande ville moderne, méritant sa place de deuxième métropole de l’Algérie. C’est à cette époque que le problème de l’eau allait trouver sa solution, bien qu’étant retardée par la guerre.
C’est l’abbé Lambert qui allait sortir la ville hors de ses remparts, l’ouvrir vers l’extérieur et commencer le boulevard Front-de-Mer.
En dehors de cela, c’est l’histoire d’un personnage haut en couleurs, particulièrement pittoresque et à travers ces pages, c’est le caractère particulier des Oranais qui se révèle à nous.
Cet ouvrage est le deuxième volet de la grande Histoire de la Ville d’Oran » à travers sa vie quotidienne »
Oran de tous les jours – 1830-1962
Vous aborderez avec ce livre, une Histoire de la Ville d’Oran hors des sentiers académiques, en cela qu’elle est inspirée par les journaux de la Ville, en particulier » l’Echo d’Oran « .
Une multitude d’articles composent ainsi une mosaïque, un puzzle qui permettent d’avoir une bonne vision de ce qu’était la Vie quotidienne de la Ville d’Oran.
On découvrira l’évolution de la ville par l’action infatigable de ses édiles, et qui d’une humble bourgade en 1830 est devenue en 1962, la 2ème ville d’Algérie. Vous la verrez vivre, grandir, s’amuser, souffrir.
Le caractère de l’Oranais s’affirmera avec son amour de la mer et du soleil, ses travers qui prêtent parfois à rire, tout en étant considérés comme les plus sérieux au monde.
Vous verrez aussi et surtout comment les Oranais vivront les grands et petits événements, en particulier ceux qui commenceront en 1954 pour aboutir au déchirement de l’homme et de sa terre natale…
Troisième volet de la Grande Histoire d’Oran à travers sa vie quotidienne d’Edgard Attias
Récits autour d’Oran
Comment Oran est passée des passages cloutés aux feux de signalisation, les colonies de vacances, les mystères du Château-Neuf, les réseaux de souterrains, le crocodile de la Macta, la grande Sebkha, l’histoire de la Clémentine de Misserghin, le Sport, Histoires de Quartiers…
Ce sont quelques-uns des sujets traités dans ce quatrième et dernier des livres consacrés par l’auteur à la Grande Histoire de la Ville d’Oran.
Commentaire paru dans L’algérianiste n° 115 de septembre 2006 (page 118) :
Enfant du pittoresque quartier entourant la place d’Armes à Oran, Edgard Attias se souvient des rues qui dévalaient vers la Marine et la mer où plongeaient les roches rouges du Murdjadjo et d’où montaient, avec les halètements des remorqueurs, les cris des mouettes. L’enfant heureux qu’il était, vivait des instants de bonheur qui lui seraient restitués un jour, au moment des souvenirs. C’est précisément l’objet de ces Récits autour d’Oran.
Chroniqueur érudit, Edgard Attias guide le lecteur dans les méandres désordonnés de l’histoire : la grande mue de la ville d’Oran sur plus d’un siècle de présence française. Depuis les premiers embarras de la ville : la circulation qu’il faut commencer à maîtriser car elle gêne… les piétons ! jusqu’au cinémascope présenté pour la première fois en Algérie sur l’écran du cinéma Century. Et aussi l’Oran culturelle, Oran la ville la plus sportive de France (prix attribué en 1957 par le journal l’Équipe), le vieil Oran espagnol, la Corniche oranaise, etc. Avec ces Récits autour d’Oran, s’achève la belle série d’ouvrages qu’Edgard Attias, a consacré à sa ville natale : La Saga de l’eau, Oran et l’abbé Lambert et Oran de tous les jours, 1830-1962.
Camille Para